La R.S. 01 est une nouvelle auto de course, qui évoluera dans le cadre d'un nouveau championnat Renault Sport Trophy,
intégré au World Series by Renault dès l'année prochaine. La marque au
losange le présente comme l'antichambre des championnats de GT et
d'endurance professionnels avec l'objectif de révéler de nouveaux
talents et de préparer la future génération de pilotes.
La R.S. 01 est équipée d'une coque
carbone, qui permet de maintenir le poids de l'engin sous la barre des
1.100 kg. La firme italienne Dallara est chargée de l'étude et de la
fabrication du châssis. Le moteur provient de la Nissan GT-R. Il s'agit d'un V6 3.8 litres biturbo préparé par Nismo, doté d'un carter sec.
La pression du turbo est adaptée pour délivrer une puissance supérieure
à 500 ch. Le couple dépasse les 600 Nm. Avec ces valeurs, Renault
positionne l'auto entre une GT3 et une DTM. La boîte de vitesses a 7
rapports et est à commande séquentielle. Les pneus ont été spécialement
mis au point par Michelin. Pour le freinage, on trouve des disques en
carbone de 380 mm et des étriers 6 pistons.
La grande particularité de cette R.S. 01 est qu'elle a son propre design. Elle n'est pas dérivée d'un véhicule de la gamme Renault...
du moins pour l'instant. Car sa silhouette est vraiment attirante et on
aimerait bien qu'elle inspire un modèle de série. On pense bien
évidemment à la prochaine Alpine, que Renault prépare pour 2016, au
moins pour la forme du profil. Car la R.S. 01 n'est pas dotée d'optiques
rondes à l'avant alors que l'on sait déjà que la future berlinette en
aura, en référence au passé. On pourrait par exemple retrouver le
vitrage latéral qui s'étend jusqu'à l'aileron.
La R.S. 01 a été dessinée sous la
houlette de Laurens van den Acker, patron du design Renault. La largeur
importante (deux mètres) est renforcée par la signature lumineuse qui
court le long des écopes de refroidissement des freins. Le profil est
surbaissé (la hauteur est de seulement 1,11 mètre). L'aérodynamique est ultra soignée. Au centre de la calandre, l’air est « avalé » puis canalisé par l’étrave du châssis vers les deux radiateurs d’eau. Ce flux s’échappe par les extracteurs placés sur le capot. La dépression ainsi créée contribue à augmenter l’appui
sur l’avant du véhicule. A l'arrière, on trouve un immense aileron et
un diffuseur imposant, surmonté de deux sorties d'échappement et d'une
bande de LED.
L'auto est présentée aujourd'hui à Moscou. On espère qu'elle sera visible au Salon de Paris.
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